Attachons nous à la pierre
Et suivons le chemin aride.
Montons dans la caillasse
Qui blesse nos pieds et nos mains.
Blessés aussi nos yeux par la dureté minérale qui émane de l’Espace.

Oublions aussi l’humidité qui console et la douceur des prés,
la quiétude du soir qui tombe et la douce lumière du soleil couchant sur les blés ondoyants.
Au loin toutefois: quelques tâches de verdure témoignent de la possibilité d’un renouveau.
